Étymologie du mot « Réflexologie »
Le suffixe « -logie » nous vient du latin -logía et du grec ancien -λογία, dérivé de λόγος, lógos (« parole, discours »). Généralement, ce suffixe forme le nom d’une science. Par exemple, la biologie est l’étude des êtres vivants. En réflexologie, on étudie donc les réflexes, mais cela signifie quoi au juste ?
Que sont les réflexes ?
On vous a déjà lancé un ballon en disant « réflexe ! » pour tester si vous avez « de bons réflexes » ? Le réflexe peut être une réaction consciente en réponse à un stimulus. En réflexologie, ce qui nous intéresse, c’est la réaction inconsciente et involontaire à un stimulus !
Pour avoir une image simple, pensez à la réaction de votre genou quand on tape légèrement sur le ligament rotulien : la jambe se contracte en extension. C’est le réflexe rotulien. Heureusement, la plupart des réflexes ne provoquent pas ce soubresaut de la jambe et ne sont donc pas aussi faciles à observer.
Un autre exemple pour mieux comprendre les réflexes est celui de l’équilibre postural.
L’équilibre postural et la proprioception
Vos pieds sont en constante lecture du sol grâce notamment à ce qu’on appelle la proprioception. La proprioception (formé de proprio-, du latin proprius, « propre », et de [ré]ception) ou sensibilité profonde désigne la perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps.
Chaque seconde, votre corps envoie des signaux pour vous aider à rétablir votre équilibre postural. Si on marche sur un sol caillouteux, on perd l’équilibre. Les chaînes musculaires du corps compensent ce déséquilibre pour nous ramener en équilibre malgré la déformation du terrain.
Grâce à de nombreux récepteurs (musculaires, ligamentaires) et aux réseaux nerveux impliqués, une grande partie de nos gestes quotidiens dépendent de ces réflexes. Les pieds, étant constitués de muscles, de ligaments et d’un réseau de plus de 7200 terminaisons nerveuses, leur stimulation active une sensibilité profonde au toucher.